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La crise sanitaire liée au COVID-19 a bouleversé les habitudes des voyageurs : ils sont dorénavant plus attentifs aux conditions sanitaires dans lesquelles ils voyagent. Le confort est également un critère important et est donc au centre des préoccupations des opérateurs de transport. Ces derniers doivent améliorer le quotidien des voyageurs pour ainsi les inciter à privilégier les transports en commun pour se déplacer d’autant plus que la situation écologique et énergétique nous oblige à recourir à des mobilités plus douces, c’est-à-dire à des modes de transport plus respectueux de l’environnement comme les transports en commun.
Le contexte actuel est donc, plus que jamais, propice au comptage des passagers ! En effet, son intérêt est double, d’une part cela parviendra à enrichir l’information voyageur en temps réel afin d’améliorer le confort et le quotidien des usagers des transports en commun et d’en faire leur moyen de transport privilégié. D’autre part, les opérateurs de transports pourront étudier la répartition de la charge des métros dans le temps et dans l’espace afin d’adapter la pertinence de leur plan de transport !
Il existe une variété de systèmes de comptage adaptés au secteur des transports, il est donc parfois difficile de faire son choix… Pourtant il y en a bien un qui tire son épingle du jeu : le dispositif de comptage par scan ! Avant de vous expliquer pourquoi, faisons un tour d’horizon de toutes les technologies disponibles sur le marché.
Quels dispositifs pour compter les voyageurs dans les transports ?
Les opérateurs de transport ont le choix entre diverses solutions pour compter leurs voyageurs. Cependant, un bon nombre d’entre elles ont des limites remettant en cause la fiabilité et la précision des données remontées.
Le comptage manuel de passagers
Bien qu’il soit l’un des dispositifs les plus faciles à mettre en place, il représente de nombreux inconvénients. Le comptage manuel de passagers se réalise via des enquêtes ponctuelles sur une période censée être “représentative” de la réalité mais qui ne l’est pas forcément… En effet, les données d’affluence peuvent être biaisées en cas de grèves, incidents techniques ou autres événements. Par ailleurs, la main d'œuvre est relativement onéreuse puisqu’il faut un agent à chaque entrée/sortie. La précision des données va également dépendre des agents, de leur attention, de leur disponibilité et de leur bon archivage. Enfin, la pertinence du comptage manuel est questionnable puisqu’il est impossible de diffuser des informations d’affluence en temps réel aux usagers ou bien même de les stocker automatiquement sur une plateforme pour une exploitation immédiate par les opérateurs de transport.
Les données participatives
La technique des données participatives consiste à se baser sur les informations renseignées par les voyageurs via une application mobile dans la plupart des cas. Malheureusement, les usagers ne communiquent pas systématiquement l’affluence de manière générale et d’autant moins en temps réel. En effet, en cas de forte affluence, il peut être difficile pour les voyageurs d’accéder à leur smartphone pour renseigner le niveau d’affluence. De plus, l’accès au réseau 3G/4G peut être limité en environnement souterrain. Dans ce cas, ils diffuseront probablement l’information après coup, ce qui faussera grandement les données.
Le comptage WiFi ou Bluetooth (beacons)
Il s’agit également de dispositifs simples à mettre en place et peu onéreux. Cependant, la précision des données est moindre puisque le comptage provient du redressement par ratio du nombre de personnes possédant l’option WiFi ou Bluetooth activée sur leur smartphone et non de la mesure de chaque personne entrant dans la zone de comptage. De plus, il n’est pas possible de délimiter la zone précise de comptage, les données sont donc peu exploitables.
Les cellules compteuses aux portes
Actuellement, le comptage aux portes est la solution la plus utilisée par les opérateurs de transport. En effet, le comptage peut se réaliser via la technologie infrarouge ou une caméra 3D selon les cas. Toutefois, ces cellules compteuses sont loin d’être parfaites puisqu’elles sont longues et coûteuses à déployer et dépendantes de la qualité du réseau 3G/4G dans un milieu souterrain, ce qui impacte fortement leur fiabilité. De plus, la possible circulation des voyageurs dans les rames complexifie le comptage.
Vous l’aurez compris, tous ces dispositifs ne permettent pas de compter efficacement les voyageurs dans les transports en commun et de communiquer une information voyageur fiable comme l’affluence précise en temps réel.
Comptage des montées et descentes ou calcul du taux de charge : ce qui correspond le mieux à mes besoins.
Toutes ces technologies peuvent être complémentaires en fonction des besoins des opérateurs de transports.
Le comptage manuel et celui aux portes qui sont les méthodes les plus utilisées par les opérateurs de transport… Pourtant ce ne sont pas toujours celles qui leur correspondent le mieux. En effet, toutes les technologies ne conviennent pas à tous les besoins !
Comme expliqué plus haut, ces systèmes peuvent rapidement devenir très couteux et complexes à installer sur des réseaux urbains.
Pourquoi la technologie par scan est la solution de comptage de passagers idéale dans les transports en commun ?
La technologie de scan, brevetée par Affluences, est capable de scanner les passagers à travers les vitres du métro pour ainsi déterminer le taux de charge et le communiquer aux voyageurs pour qu’ils se répartissent mieux sur le quai.
Comment fonctionne le scan ?
Elle va, dans un premier temps, mesurer le taux de charge à chaque porte du métro grâce à l’installation de capteurs vidéo directement sur le quai. Le principe est le même que lorsque vos voyageurs sont debout sur le quai et que le métro défile devant leurs yeux : ils voient à travers les vitres s’il y a du monde ou pas à l’intérieur. Le capteur reproduit exactement ce fonctionnement : il détecte le métro lorsqu’il quitte la station, reconstitue l’enchaînement des portes et fenêtres du métro et estime l’affluence à travers les vitres.
Elle sera ensuite capable de communiquer les taux de charge de chaque porte à la station suivante. Différents canaux sont envisageables pour diffuser cette information : via des lumières LED au-dessus de chaque porte, sur des écrans sur le quai, via une application, etc. Ainsi, vous parviendrez à alimenter l’information voyageur pour une meilleure répartition sur le quai, ce qui améliorera grandement le confort et le quotidien de vos usagers !
Enfin, les données vous seront également mises à disposition en interne afin que vous puissiez intervenir immédiatement et efficacement en cas d’incident, puis mieux comprendre et gérer vos flux de passagers afin d’adapter votre plan de transport.
Il s’agit d’une véritable révolution pour le secteur des transports puisque sa technologie de vidéo intelligente permet de répondre aux problématiques des autres dispositifs. La fiabilité sur la répartition de la charge dans les rames est très élevée, équivalente à une estimation humaine ! Les données sont précises et en temps réel grâce à un réseau 3G/4G constant puisque les capteurs sont placés sur le quai et non pas directement dans les transports. Enfin, l’algorithme réinitialise son comptage entre chaque métro capté donc il n’y a pas de cumul d’erreurs, les données sont stables dans le temps.
La technologie de scan par vidéo intelligente se démarque des autres technologies puisqu’elle détient une performance accrue, conformément aux principes de la CNIL puisque les images ne sont pas stockées et utilisées uniquement à des fins de comptage !
Zoom sur l’expérimentation de comptage de voyageurs dans le métro lyonnais
Les usagers des métros lyonnais peuvent désormais connaître en temps réel l’affluence des rames du métro à l’approche à la station Sans Souci (ligne D, direction Vaise). La startup Affluences y a en effet installé un système de LED (verte, orange, rouge) indiquant aux voyageurs le niveau d’occupation des rames quelques secondes avant que le métro ne s’arrête au quai afin qu’ils se répartissent au mieux entre les rames. Pour ce faire, un compteur vidéo (qui embarque la technologie par scan) a été installé en amont, dans la station Monplaisir-Lumière pour mesurer la charge à bord puis pour la communiquer à la station suivante Sans Souci.
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